Machine Girl

Electronic Experimental Metal
USA
LABEL : Future Classic

 

Né des entrailles numériques d’une Amérique saturée de bruit et d’angoisse, Machine Girl est bien plus qu’un simple groupe : c’est une déflagration sonore, une attaque frontale contre la torpeur contemporaine, une transe cybernétique où fusionnent rage, électronique brute et esprit punk.
Fondé en 2013 par Matt Stephensen, puis rejoint par Sean Kelly à la batterie en 2015, le projet s’est récemment mué en un trio avec l’arrivée de Lucy Caputi, sans rien perdre de sa virulence.
Leur musique, inclassable, dérangeante, est un choc sensoriel où s’entrechoquent breakcore frénétique, hardcore abrasif, techno industrielle et noise sauvage, dans un geste artistique radical, proche du manifeste. Machine Girl ne compose pas des morceaux : il crée des zones de turbulence. Chaque titre est un exorcisme, chaque performance un cri du corps.
Sur scène, le groupe déchaîne une énergie quasi- animale, où la sueur se mêle aux distorsions numériques, où le chaos devient catharsis. Son nom, emprunté à un film japonais d’exploitation (The Machine Girl, 2008), dit déjà tout : un corps féminin augmenté, blessé, armé – métaphore parfaite pour cette musique qui hybride la chair et la machine, la violence et la danse, l’humour et la dystopie.
De WLFGRL (2014) à U-Void Synthesizer (2020), en passant par The Ugly Art (2018), Machine Girl a bâti une œuvre aussi cohérente que protéiforme, refusant tout formatage. En 2024, le groupe franchit un nouveau cap avec MG Ultra, album-concept sur le thème du contrôle mental.
Leur prochain opus, Psycho Warrior (MG Ultra X), attendu pour octobre 2025, s’aventure plus loin encore dans les profondeurs de l’âme humaine, s’inspirant de Jung, Campbell et de l’idée d’un inconscient collectif peuplé d’ombres et d’archétypes. À l’ère du tout-connecté, où les esprits sont colonisés par les algorithmes, Machine Girl érige la musique en arme mentale.
Une résistance par le bruit, une danse sur les ruines.