Né d’un heureux hasard, Body Horror voit le jour en 2016 lorsque trois futurs membres emménagent dans le même entrepôt à Tottenham. Rapidement liés par une passion commune pour les nuits sans sommeil et les raves techno, ils commencent à injecter cette frénésie nocturne dans leurs morceaux post-punk.
Leur son prend forme au croisement du punk industriel et de l’électronique brutale : boîtes à rythmes martelées, synthés séquencés, guitares tranchantes et refrains sauvages s’y mélangent pour donner naissance à une identité sonore singulière — quelque part entre The Prodigy et The Birthday Party.
Après une série de singles abrasifs, Body Horror s’apprête à dévoiler en 2025 son premier EP éponyme, véritable manifeste de leur esthétique chaotique et hédoniste.
Sur leur dernier single, “Goodboy”, la voix de Gethyn Thomas glisse vers un flow plus proche du rap, porté par un phrasé rapide et instinctif où perce son accent gallois.
“Tous les morceaux partent du rythme, des beats. C’est le cœur de notre musique. Il était naturel que le chant suive ce mouvement. Je ne cherchais pas à rapper — c’est juste venu comme ça, parce que j’adorais créer ces flows”, explique Thomas.
Cette fusion entre post-punk, techno industrielle et énergie hip-hop forge un son aussi percutant que moderne, qui a valu au groupe une véritable réputation culte sur la scène londonienne, portée par des lives intenses et hypnotiques.
Le légendaire animateur de BBC Radio 6, Steve Lamacq, résume parfaitement leur univers :
“Un post-punk rythmique dur à base d’électro — une sorte de bande-son de New Order version
sauvage, surmontée d’un grognement sans concession.”
Body Horror incarne la collision entre la sueur des clubs, la rage du punk et la pulsation des machines. Un son brut, viscéral et inclassable — fait pour danser, transpirer, et tout brûler sur son passage.